A Profile Of Poverty In Egypt
Gaurav Datt, Dean Jolliffe, Manohar Sharma.
Overview
This paper presents a profile of poverty in Egypt for 1997. It assesses the magnitude of poverty and its distribution across geographic and socioeconomic groups, provides information on the characteristics of the poor, illustrates the heterogeneity amongst the poor, and helps identify empirical correlates of poverty. This poverty profile is constructed using data from the Egypt Integrated Household Survey (EIHS), which is a nationwide, multiple-topic household survey. One of the more striking set of findings relates to the differences between the poor and the non-poor in their educational attainments. Our results indicate a significant literacy and schooling gap between the poor and the non-poor. On average the poor have 2.6 fewer years of schooling than the non-poor, and their literacy rate is 27 percent lower than the non-poor. Our results also indicate that augmenting educational attainment of the poor does not require building more schools, but reducing the poor’s opportunity cost of attending schools and increasing their returns from extra schooling, both suggesting the importance of income generating activities as a policy instrument.Le présent article dresse un profil de la pauvreté en Égypte pour l’année 1997. Il évalue l’ampleur du phénomène de pauvreté et sa répartition entre les groupes géographiques et socio-économiques, présente les caractéristiques des pauvres, illustre l’hétérogénéité des situations de pauvreté, et aide à identifier les corrélats empiriques de la pauvreté. Ce profil de la pauvreté se fonde sur des données tirées de l’Enquête intégrée sur les ménages en Égypte (EIHS), un sondage national portant sur une multiplicité de sujets. L’un des constats les plus marquants concerne les différences entre les pauvres et les non pauvres en matière de résultats scolaires. Notre enquête révèle un écart significatif entre les taux d’alphabétisation et de fréquentation scolaire des pauvres et des non pauvres. En moyenne, les pauvres vont 2,6 années de moins à l’école que les non pauvres et leur taux d’alphabétisation est de 27 pour cent inférieur à celui des non pauvres. L’enquête révèle également que pour améliorer les performances scolaires des pauvres, il n’est pas nécessaire de construire de nouvelles écoles mais de réduire le coût d’opportunité de la fréquentation scolaire pour les pauvres et d’accroître le rendement de chaque année supplémentaire de fréquentation, deux facteurs qui soulignent l’importance des activités génératrices de revenu en tant qu’instrument de politique